Dix ans après leur création, Les Frivolités Parisiennes présentent un spectacle musical étourdissant de couleurs et d’humeurs autour de la vie de Cole Porter dans le Paris des Années Folles.

Une passerelle entre art contemporain et street art, un tremplin pour la jeune création, un événement porte-drapeau contre l’élitisme dans l’art, voilà en résumé l’ambition de Urban de Paname, immense exposition de street art qui investira la patinoire de Saint-Ouen à partir du 18 novembre.

« Le lien entre musique et littérature m’a toujours beaucoup inspiré. [...] J’ai voulu imaginer la musique qu’Emma Bovary aurait pu écouter pendant sa courte vie, en invoquant les femmes compositrices souvent oubliées de l’époque de Flaubert. Avec cette question en suspens : le destin, le suicide d’Emma Bovary aurait il pu être évité, si ces créatrices avaient eu la gloire qu’elles méritaient ? »

- David Kadouch

François Chaignaud, danseur chorégraphe, et Geoffroy Jourdain, directeur artistique de la compagnie Les Cris de Paris, réunissent treize artistes d’horizons différents à la croisée du chant et de la danse, dessinant une communauté vibrante et charnelle, faite d’apparitions, de processions, d’efforts et d’exaltation. 

Pour son nouvel album événement, le pianiste Alexandre Tharaud, grand amateur de cinéma, a choisi le monde si évocateur des musiques de films. Il rend hommage aux grands musiciens du 7e Art qui ont accompagné sa vie.

La pièce se déroule en 1759 à l’est de l’Angleterre. Un groupe de femmes qui vaquent à leurs tâches ménagères est coopté pour constituer un « jury de mères de famille ». Enfermées dans une pièce du palais de justice local, sous le regard d’un huissier contraint au silence, elles doivent déterminer si une jeune femme, condamnée à être pendue pour meurtre, est enceinte ou non. Selon les lois de l’époque, seule la confirmation de sa grossesse pourrait la faire échapper à la peine de mort.

Dans cette pièce ultime accomplissant le projet philosophique et littéraire qui traverse toute son œuvre, Tchekhov déploie son écriture comme un tissage léger et chatoyant d’échanges apparemment dépourvus d’importance, mais donnant le rythme et les indices d’un moment décisif de l’histoire. Tchekhov y fait sans le savoir le portrait d’un monde sur le point de disparaître.

Time No Longer (2021), une œuvre vidéo inédite en France, présentée sur un immense écran courbe épousant le cylindre de la Rotonde, au cœur du musée. La ronde du temps et ses fantômes, ses incarnations et ses effacements, sont les thèmes qui irriguent la thématique dont la carte blanche à Anri Sala est un spectaculaire épilogue.

Dans cette pièce ultime accomplissant le projet philosophique et littéraire qui traverse toute son œuvre, Tchekhov déploie son écriture comme un tissage léger et chatoyant d’échanges apparemment dépourvus d’importance, mais donnant le rythme et les indices d’un moment décisif de l’histoire. Tchekhov y fait sans le savoir le portrait d’un monde sur le point de disparaître.

Elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides.